
Peau sèche, jambes gonflées, sautes d’humeur… Et si c’était la faute de vos hormones ?
Les hormones sont des messagers chimiques circulant dans le sang ou dans la lymphe afin d’agir sur certains organes cibles. Les oestrogènes sont des hormones stéroïdes, c’est-à-dire des substances fabriquées à partir de lipides (du gras) et plus précisément du cholestérol.
Les oestrogènes sont principalement des hormones féminines, mais on en trouve aussi un peu chez les hommes.Elles sont sécrétées par les ovaires et en plus petite quantité dans le foie, les tissus adipeux et les glandes mammaires et surrénales. Leur sécrétion est contrôlée par d'autres hormones, la FSH et la LH, synthétisées par l'hypophyse, une petite glande située sous le cerveau.
Les oestrogènes jouent de nombreux rôles dans notre organisme.
Elles favorisent le développement des caractères sexuels secondaires, comme les seins chez la femme.
Elles contrôlent le cycle menstruel avec une autre hormone, la progestérone. Elles assurent la prolifération d'une nouvelle muqueuse utérine, l’endomètre, pendant la première moitié du cycle (l'ancienne muqueuse ayant été éliminée avec les règles).
Elles favorisent la synthèse de protéines pour la fabrication des muscles, des os, du collagène de la peau.
Elles agissent sur la souplesse, la fermeté et l’hydratation de la peau.
Elles stimulent l’allongement des os longs et la féminisation du squelette (le bassin en particulier) lors de la croissance. Elles aident les os à se régénérer, en stimulant les cellules chargées de produire de l'os « neuf » et en freinant les cellules chargées de la dégradation osseuse. Elles agissent contre l'ostéoporose, d'où l'émergence de cette maladie lors de la ménopause.
Elles favorisent la rétention de sodium et d’eau.
Elle stimulent la répartition de la masse graisseuse dans la région du bassin et des cuisses.
Elles augmentent le taux des HDL-cholestérol (« bon cholestérol ») et diminuent celui des LDL-cholestérol (« mauvais cholestérol ») protégeant ainsi les vaisseaux sanguins.
Elles stimulent la libido et la lubrification vaginale.
Elles ont une influence sur le cerveau et peuvent ainsi jouer sur l'humeur ou l'état mental. Le syndrome prémenstruel en est une illustration : après l'ovulation et en l'absence de fécondation, certaines femmes sont sujettes à un sentiment de fatigue et de tristesse ponctué d'irritabilité, en partie dû à la chute du taux d'œstrogènes.
Si vous souffrez du syndrome prémenstruel, d'un dérèglement du cycle menstruel ou si vous entrez dans la ménopause, la naturopathie peut vous accompagner vers un mieux-être dans les fluctuations de votre taux d’oestrogènes.